Afrique du Sud
Le gouvernement sud-africain propose de dédommager les familles des victimes de la tuerie de Marikana à hauteur de 100 millions de rands, environ 7,4 millions de dollars. Le début de l’opération n’a pas encore été précisé car il faut avant tout obtenir l’assentiment des familles.
L’Institut des droits socio-économiques qui accompagne plus de 300 ayants droit depuis le lancement de la procédure judiciaire en 2012 a affirmé qu’il consultera les familles à propos de l’offre du gouvernement.
En 2016, déjà, l’administration Zuma s‘était engagée à verser une compensation aux familles des victimes, bien que la commission d’enquête n’en ait pas fait cas dans son rapport. Le montant n’avait toutefois pas été déterminé.
Le président Ramaphosa dédouané
Le massacre de Marikana, du nom d’une mine située à 140 km au nord-ouest de Johannesburg avait occasionné la mort de 34 mineurs et une dizaine d’autres blessés le 16 août 2012. Des jours auparavant, de violents affrontements entre grévistes, vigiles de la mine et policiers avaient fait dix morts. Cet événement est considéré comme l’un des pires massacres depuis la fin du régime de l’apartheid en 1994.
Ces mineurs étaient entrés en grève pour réclamer le doublement de leur salaire. Dans son rapport rendu public en 2015, sur ce massacre, la commission d’enquête avait accusé les forces de l’ordre, mais disculpait les dirigeants politiques, dont l’actuel chef de l’Etat Cyril Ramaphosa, qui était un directeur à Lonmin à l‘époque.
Il aurait demandé que des mesures soient prises contre les grévistes, mais la commission a estimé que rien ne prouve qu’il a est coupable de la tuerie.
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